C’est en 1909 qu’est apparu au Caire le terme Al Nisaïyte, équivalent à «féminisme» en Occident. En effet, l’Égyptienne Malak Hafni Nassif , sous le pseudonyme de Bahitat al-Badiya, prêcha à travers une série d’articles l’amélioration des conditions de vie des femmes. Ces articles avaient été publié par son frère sous le titre de Al-Nisaiyate.
Le discours de Malak Hifni Nasif est considéré comme une première prise de conscience des femmes arabes, en tant que groupe social qui vivent dans des conditions défavorables qu'il faut transformer. Cette identification du féminisme explicite suivi par en 1923, Houda Chaaraoui (1879-1947) et Céza Nabaraou 1897-1985)https://100elles.ch/100femmes/ceza-nabarawi/. Ce geste mémorable a eu lieu au port d'Alexandrie et une deuxième fois à la gare du Caire où une foule de femmes drapées du noir attendaient deux amies qui revenaient d’une réunion féministe internationale tenue à Rome. Quand ces dernières ont débarqué du train, Houda Chaaraoui, suivie de Céza Nabarawi, se sont dévoilées, découvrant ainsi leur visage. La foule des femmes s’est mise à applaudir. Ce geste marque le début de l'émacipation de la femme arabe.
Réf.:
https://www.persee.fr/doc/mcm_1146-1225_1998_num_16_1_1184
https://fr.wikipedia.org/wiki/Malak_Hifni_Nasif
https://www.persee.fr/doc/mcm_1146-1225_1998_num_16_1_1184